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François Staal, un inclassable bientôt à l'affiche de l'Olympia !

François Staal, un inclassable

Bientôt à l'affiche de l'Olympia !

François Staal. Ce nom ne vous dit peut-être rien ? Pourtant vous avez obligatoirement déjà entendu au moins une de ses musiques se glisser en arrière d’un générique, au fil des images d’un film, d’un téléfilm d’une pu

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b ou d’un documentaire. Dans la lignée de compositeurs un peu décalés tel que Philip Glass ou Ennio Morricone, même s’il revendique une certaine attirance pour  des compositeurs plus classiques comme Maurice jarre, il en a composées plus de cinquante.

Mais ce qui nous intéresse le plus aujourd’hui c’est l’auteur compositeur interprète. En priorité à cause de la sortie de son nouvel et cinquième album« L’irrespect » (chez Cristal Records) dont les douze chansons nous entrainent dans un univers blues & rock très personnel.
Ce qui fait que le compositeur de musique de film est difficilement dissociable du compositeur de chansons c’est la rigueur et le coté pointilleux accordé aux arrangements. Ses orchestrations sont en permanente recherche de la perfection tout en voulant nous laisser croire que tout coule de source, que c’est presque une évidence.

  Dans « Atmosphère obscure » la batterie n’a rien d’obscure au contraire elle éclaire l’arrivée des guitares et du texte.

Non François ne laisse rien au hasard. Il peaufine… C’est tout sauf de l’a peu près. Un travail que je qualifierais avec tout l’irrespect que je lui dois : d’hyper chiadé.       

Il nous donne du blues/rock qu’il veut français mais qui n’en demeure  pas moins largement teinté pour ne pas dire imprégné de sonorités anglo-saxonnes. Les mots sculptent les phrases avant polissage. Si l’on pouvait y voir le fantôme d’un maître à penser planant sur cette poésie, Baudelaire n’y serait pas étranger.  
VjXdYKI92qvOEQpzw04X_lzMnmNsfDQmu-xgRSj_8bI.jpegSi dans les bacs les artistes ne devaient plus être classés par ordre alphabétique mais par affinités, sensibilités ou familles François Stall se placerait entre Léonard Cohen et Lou Reed ou encore entre Gérard Manset et Gainsbourg à moins, et c’est ma préférence, qu’il ne se sente mieux tout près de Baschung. Mais au fond, à quoi bon chercher à classer un inclassable. 
D’ailleurs le mieux n’est pas vraiment que je vous en parle mais que vous le découvriez.  On n’explique pas la musique. Elle vous traverse ou vous laisse indifférent. Le mieux c’est de l’écouter. Je voudrais juste vous donner cette envie.

Et si cette envie vous pousse à aller plus loin… allez découvrir l’artiste sur scène.

Le 5 septembre le nom de François Staal illuminera le fronton magique du plus prestigieux des music-halls; "l’Olympia". 

Tous les artistes en rêvent c’est le Graal, la consécration. Ce n’est pas une salle c’est un temple qu’il a déjà connu en 2011.

François Staal. Le Staal. Souvenez-vous de ce nom !!! 

Achetez ou téléchargez son album, allez le voir sur scène… Il le mérite !

Williams Franceschi

 

 



25/01/2015
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