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Il était une fois: MAURANE

« Il était une fois…. »

MAURANE

maurane.jpgJe ne compte pas le nombre d’articles que j’ai pu écrire sur Maurane. Il faut dire que je l’ai connue à ses tout débuts au côté de Diane Tell, dans des conditions dont nous avons ri avec le recul, et de disques en spectacles elle n’a jamais cessé de m’éblouir.

 

 Il y a quelques mois, lors du festival de la chanson française je lui avais consacré un article qui débutait  ainsi :

Maurane ! J’aime évidement… Evidement ? Posez la question autour de vous et trouvez quelqu’un qui n’aime pas Maurane. Etrange, non, cette unanimité ?... Je crois que je n’ai pas connu ça depuis Brel.

Pourquoi on l’aime ? Pour sa voix si particulière avec en fond de gorge ce reste d’accent de nulle part qui glisse sur un léger souffle et lui donne un velouté supplémentaire ? Pour ses chansons? À la fois hyper connues et pourtant souvent sur le fil du non-commercial. A moins que ce soit pour cette douceur et la vérité qu’elle dégage ? Plus que de la vérité, il émane de son regard, de son sourire, de  son être tout entier, une formidable sincérité.

Personne n’est dupe et surtout pas le public.

 

Petit portrait a l’aquarelle pour en savoir un peu plus sur son histoire :

 

Claudine, fille du compositeur Guy Philippe Luypaerts et de la pianiste Jeannie Patureaux est né à Ixelles en Belgique. Baignée dans la musique, c’est sous le pseudonyme de Claudie Claude qu’elle sera découverte par le compositeur Pierre Barouh (l’interprète d’Un homme et une femme) alors qu’elle participe au spectacle : « Brel en Mille temps ». En 1980 il lui fera enregistrer ses premiers 45 tours sous le pseudonyme de Claude Maurane. Mais ce ne sont là que des années d’apprentissage où l’artiste court le cachet et joue les choristes auprès des plus grands. Durant cette période elle  construit laborieusement, peu à peu, pas à pas  et sur des bases solides la future et définitive MAURANE.

 

Il faudra attendre six longues années pour qu’elle enregistre enfin son premier Album : « Danser » qui obtiendra un vif succès et  trois ans de plus pour reprendre le rôle de Marie-Jeanne dans Starmania avant d’enregistrer son deuxième album qui la fera véritablement décoller grâce au titre : « Toutes les Mamas » devenu mythique. Puis attendre 1991 et l’album : « Ami ou ennemi » rempli de pépites comme : Ça casse…Mentir… et surtout : Sur un prélude de Bach. A ce moment-là sa carrière culmine et sa vie privée aussi lorsqu’en 1993 la chanteuse devient maman de Lou dont elle fait référence dans chacun  de ces concerts où elle parle partage et confie au public comme à un ami de vraies fausses confidences. Depuis on l’a vue et entendue partout en duo trio et en groupe avec les enfoirées ou dans le  jury de la nouvelle star. En 2009 elle a enregistré en hommage à son ami un album que je vous conseille vivement : « Nougaro ou l'espérance en l'homme » qui regroupe 15 reprises du poète. Et j’avoue qu’elle a tant donné dans son interprétation que j’ai immédiatement préféré ses versions aux l’originales.

 

Aujourd’hui Maurane en est à son dixième album : «Ouvre» avec la chanson Forte qui mérite largement le détour. Mais le détour il faut surtout le faire en allant la voir et l’écouter sur scène. Car comme je l’ai déjà écrit :

Maurane ne ressemble à personne. Cette sincérité, la force de sa fragilité, cette sensibilité à fleur de peau permanente et son immense talent, la rendent exceptionnelle. Maurane est une artiste a part dans tous les sens du terme.

Bravo l’artiste.

 

Williams Franceschi

 

 



20/04/2016
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