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Catherine LECOQ raconte........... et les livres nous parlent

Hier soir à Salon de Provence dans le cadre du prix littéraire des lycéens & Apprentis 2016,  de la région PACA… La comédienne Catherine LECOQ lisait en public quelques extraits des six romans sélectionnés…

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Alors hier soir, malgré un vent glacial qui soufflait en rafales,  je suis allé écouter Catherine Lecoq lire les extraits des six romans sélectionnés… 

Apres une erreur de lieu du : un peu à ma faute un peu à la double adresse sur l’affiche je me suis retrouvé au mauvais endroit et j’ai dû quitter à regret,  la superbe Librairie

«Le Grenier d’abondance» lovée dans le magnifique cœur historique de la ville aux maisons séculaires, pour me coltiner à pied et dans un froid de canard  la traversée de la ville jusqu’à la médiathèque. La médiathèque ! Moderne et froide dans son bâtiment de béton et de verre sans âme ne m’inspirait guerre...Et ne m’inspire toujours pas d’ailleurs.  Ou l’homme va-t-il pêcher l’inspiration pour bâtir des trucs aussi laids et aussi austères, véritable verrue urbaine, … Bref passons!

 

Mais une fois assis dans le public… en moins de temps qu’il ne faut pour le dire…. Y’a des jours comme ça  pas besoin d’aller à Lourdes ;  Le miracle…

Chut !!!...  Catherine Lecoq lit ! Non, Catherine raconte ! Tout autour d’elle tout a disparu; ne subsiste…. Ne subsiste,  dans un faible halo de lumière que son visage. Une main qui tient un  livre, une autre qui ponctue,  d’ un doigt, d’un geste d’un mouvement, la force ou la faiblesse des affirmations qu’elle profère ou  des dialogues que son visage suit  dans le sillage de sa voix.

Sa voix ? Quelle voix !  Non elle ne lit pas, elle joue, elle vit et surtout elle accapare chaque rôle, chaque personnage…

Chuuuut….Catherine est entrée dans une toile de maître Hollandais. Sa présence émerge discrètement  dans les faibles lueurs  de ce clair-obscur qui crée l’ambiance. Le public n’existe plus chacun se croit seul avec elle. Elle s’adresse à tous mais chacun veut croire qu’elle ne parle qu’à lui. Catherine nous raconte… tous les livres dont elle ne nous parle pas,  mais nous fait goûter la saveur,  la finesse ou l’originalité  sont excellents. Elle nous invite juste à une dégustation pour nous inciter à lire la suite… Et puis, de page en page, de jeu de scène en jeu de partages sur le fil d’un regard ou l’ombre d’un sourire Catherine Lecoq finit par totalement disparaître … j’écoute, maintenant le livre me parle... Les livres nous parlent. Catherine leur a donné la parole.

 

Hier soir je suis allé a Salon … je ne me souviens plus pourquoi mais je me rappelle de la musique d’une voix qui m’a donné envie de lire la suite de la petite gymnaste roumaine, ou de cet ours bizarre. La suite, je ne la lirais pas, en tournant les pages je réécouterai Catherine Lecoq terminer de me raconter… Merci Madame.  

 

Williams Franceschi  

Photo: Sophie Vernet



22/01/2016
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